Une programmation Ciné-Corps inédite de films sur la danse et la culture Ballroom.

Avec quatre œuvres documentaires fictionnées, nous vous proposons de célébrer par le cinéma la culture Ballroom. Un.e invité.e viendra vous chuchoter à l’oreille les réponses à toutes les questions que vous vous posez.

Cette programmation a été réalisée par Virginie Combet avec le festival Cinedans d’Amsterdam, et soutenue par la DILCRAH.

Festival Regards > https://festival-regards.com/

Cinéma Arvor > https://www.cinema-arvor.fr/
11 Rue de Châtillon
35000 Rennes

“This is what freedom feels like, baby.” Les paroles intransigeantes du musicien et écrivain Mykki Bianca résonnent sur la parade transcendantale d’un groupe de danseur.ses queer et puissants. Le film donne à voir la communauté queer noire française fière de ce qu’elle est, de ce qu’elle a accompli, et embrassant les corps qui lui donnent vie. Tajabone tient son titre d’une tradition sénégalaise où en plus de chanter et danser dans les rues, toutes et tous pratiquent le travestissement durant la nuit.

Puma, née à Sao Paulo, mixe la capoeira avec le voguing. Elle identifie des parallèles entre les vocabulaires chorégraphiques des deux formes d’art à travers une philosophie partagée de la résistance et de la rébellion. De par son expérience de femme trans noire, Puma y trouve dans ces deux univers un sens de la défiance, la capoiera comme forme de résistance des esclaves, et le voguing comme célébration des identités queer. Leurs origines communes sont la quête de liberté.

Xwhy est une partition à la fois composée et improvisée qui explore les restrictions et tensions que les marqueurs de genre placent sur une personne. En utilisant des souvenirs personnels et la lettre X comme une croix marquant un point géographique, la performance et le film témoignent des souffrances des identités non binaire et féminine. A travers ce processus de création, Xwhy recadre le trauma corporel pour faire place à la responsabilisation et la réhabilitation. Ce film peut heurter la sensibilité des plus jeunes.

Première française

Amber Vineyard a grandi dans une famille américaine stricte. Sa créativité était réfrénée et reçue avec colère. Quand à 15 ans, elle a déménagé aux Pays-Bas avec sa mère, elle a trouvé sa liberté d’expression entre les murs de la culture Ballroom. Avec House of Vineyard, elle a créé la première house néerlandaise, un paradis pour celles et ceux qui recherchent la même liberté. Avec leurs performances extravagantes, ses kids représentent le mouvement LGBTQI+ et le célèbrent, plaçant ainsi la pratique du voguing et le phénomène ballroom sur la scène internationale.

Première française