Une séance de films sur la danse et le corps programmée par Ciné-Corps en partenariat avec le musée digital MOWNA Museum of Wild and Newflanged Art de New-York.

Une sélection de courts-métrages expérimentaux, d’animations, de clips, un opéra et une peinture, venus de quatre coins de la planète, sur des réflexions pré-pandémiques et post-pandémiques. Une programmation surprenante, avec des formes issues de recherches exigeantes et amusantes. La majorité des films sont en exclusivité. Echanges en direct avec le Mowna !

Image © Brenda Quetzali

Entrée à prix libre. Ouverture des portes à 19H30, séance à 20h

La Clef Revival
34 avenue Daubenton
75005 Paris

Raindrops keep falling on my head…

OCD (TOC) est un vidéo-clip qui porte met en scène le trouble obsessionnel-compulsif (TOC). Basé sur la chanson originale de Glaserbeam du même nom, le film entremêle avec un humour doux, des gags visuels très innovants et un message bienveillant pour les personnes souffrant de TOC.

Tout le monde peut comprendre ce clip de cinq minutes exactement; pour citer les paroles de Glaserbeam : «Il y a un peu de TOC dans chacun d’entre nous. »

The Ocean on my fourth floor est un film de danse sur mon ressenti à la maison durant la pandémie : protégé, enfermé, transpercé, dans l’attente d’accepter la situation en mettant en place les moments de création qui m’étaient nécessaires.

Composé par Kamala Sankaram • Livret de Rob Handel • Réalisé par by Kristin Marting

Le peuple est avec nous, mais est-ce bien le moment de faire la grève ? Une réunion zoom d’activistes avec des styles radicalement conflictuels, ou une réunion zoom de radicaux avec des styles activement conflictuels ? Ne révélez-pas notre localisation. Souvenez-vous des accords de notre communauté. Une diva / Un micro. Mais attendez, est-ce quand même possible de de chanter un tout nouvel opéra de 15 minutes sur zoom ? C’est la seule façon de le savoir !

Trois danseurs passent d’un espace à l’autre dans une vieille usine de Russie, comme autant de mouvements de stagnation dans une temporalité infinie.

It Holds Many Forms est une médiation à l’intérieur d’un rêve.

Home alone est une vidéo promotionnelle de la compagnie de danse Batsheva, devenue depuis une vidéo d’art à part entière. Le film renvoie une atmosphère d’absence parentale, les danseurs utilisent créativement l’espace d’un building abandonné, en le révélant.

Comme une porte ouverte sur un monde animé, Candace et Samantha s’embarquent pour un voyage capricieux, débloquant leur imaginaire collectif. Le premier épisode suit leur aventure navigante dans des paysages fantastiques, à la découverte de curieuses créatures sur le chemin.

Une expérience de la vision dans des perspectives explosées. Une danseuse est filmée par 16 angles de caméra simultanément. Ces images sont montées avec une cadence inquiétante. Ce film est une réponse à notre culture du montage au rythme de plus en plus rapide. Mais soudain, il n’y a plus de coupe, simplement un immuable portrait cru du genre humain, la plus sublime imagerie du cinéma.

Imaginez : les êtres humains rendus à leur état originel où les règles conventionnelles ne s’appliquent plus. Imaginez : les mêmes êtres humains rendus à l’état d’objets par les prochaines espèces dominantes ayant un système social complètement différent. A quoi le monde ressemblerait-il ? Le chorégraphe de l’avant-garde chinoise Er Gao performe le nu avec sa compagnie de danseurs internationaux dans le vieux village d’Huadu. Il s’y joue une scène absurde, née de l’ironie du gavage de l’éducation, et de la conscience sociale tordue.

Ce film contient de la nudité.

Jumping Frames Commissioned Work 2016