Formesinformes
Push from TV installation
A et B sont face à face. A pousse B à produire un autre B en même temps, chaque impulsion de A produit un autre B. Ceci perdure jusqu’à ce que tous les B poussent A hors de l’écran. Une oeuvre numérique de l’artiste chinoise qui questionne la création et la copie.
There is a place
Cette vidéo-danse est le fruit de la collaboration entre la réalisatrice écossaise Katrina McPherson et le chorégraphe tibétain Sang Jijia. Une réflexion sur le geste et l’image qui nous guide vers un lieu à la fois intérieur et extérieur à nous.
Moi
Dans un univers rigide et très paramétré, un homme doit cacher son homosexualité et danser, danser, jusqu’au moment où il a le courage de faire face à ces règles. La réalisatrice argentine Ines Sedan nous offre ici un second film d’animation aux textures vibrantes où le corps sensible reprend le dessus sur le corps social.
Tant que le diable existera…
Sous forme d’une fable mythologique, “Tant que le diable existera…“ est un essai sur l’enfermement
dénonçant la spirale de violence. Conçu lors des répétitions pour “Le Socle des Vertiges” écrite et mise en scène par le congolais Dieudonné Niangouna, ce film s’appuie sur un travail de jeu d’acteur vu comme sacrifice de soi.
Black Spring
Cadreur des films des frères Dardenne depuis “La Promesse”, Benoît Dervaux est également réalisateur. Il prend ici la tangente expérimentale en collaboration avec le chorégraphe Heddy Maalem. Le spectacle “Black Spring” est une interrogation du regard occidental sur l’Afrique, à travers ses corps.
Le film se saisit de la matière dansée du spectacle, qui, confrontée à des images de l’Afrique d’aujourd’hui, élargit notre propos vers une question essentielle, celle de notre regard sur l’Autre.
Cartes Postales
Des rituels: dessiner sur le sol des silhouettes de maison avec des baguettes de bois, étaler des carrés de papier de couleur, enrouler une longue bande de tissu, allumer des bougies. Chaque tableau est un rituel, soit la mise en place d’objets, soit leur effacement. Pour chacun des tableaux, une chanson. Un juke-box très sentimental : Jacques Brel, Sophia Loren, Melina Mercouri. Une nette préférence pour les années 60. Quelque chose a été perdu de l’innocence du monde, de l’innocence de l’amour.