Un film de danse environnemental, ou une invitation à la méditation audiovisuelle sur les motifs du mathématicien Fibonacci. Ils se révèlent dans le paysage, mais aussi dans le comportement du troupeau, dans la structure du film. Le travail musical en est également imprégné.

Le projet Ephemera a été créé à l’origine comme une performance live qui respecterait les gestes-barrières anti-épidémie. Depuis les cabines du paternoster en fonctionnement, les spectateurs auraient vu des évènements se dérouler en parallèle sur six étages du Lucerna Palace de Prague. Le projet de performance en live n’ayant pas été autorisé, il s’est transformé en performance filmique !

Le film décrit l’image d’une réalité distordue : « Des reflets, des angles de vue, une réalité déformée… mais, tenues face à un miroir, les lettres se réorienteront dans la bonne direction »

Clip du morceau Wassup de Uffalo Steez

La beauté des handshake loupés.

Fashion vidéo focus chaussures. Attention, ceci n’est pas du catwalk !

Quand les toupis prennent vie et se rassemblent. Une réflexion surréaliste d’une minute trente.

Les beaux paysages montagneux, desquels poussent les silhouettes des danseurs, les rochers, les buissons, la sévérité de la nature et sa force, tout s’entremêle, mettant ainsi en évidence les puissants liens qui unissent l’homme à la nature. C’est dans ce cadre qu’a été tourné le dernier projet filmique du Polish Dance Theatre, intitulé Toporzeł.

Le projet a été inspiré par les sculptures de Stanisław Szukalski. Dans l’œuvre de cet artiste, qui inspire des émotions fortes, le thème du corps humain est présent. On peut y voir la tension des muscles, le mouvement, le geste et l’expression. Ses sculptures sont faites de terre, de nature, de laquelle l’Homme fait partie – c’était la clef d’interprétation du projet.

Le projet Toporzeł n’aurait pas pu voir le jour ailleurs que dans les montagnes d’Izerskie, dans la mine de quartz « Stanisław » à Szklarska Poręba. Les montagnes de Karkonosze et d’Izerskie recèlent des secrets, c’est un endroit où la magie se mélange à la réalité, où l’histoire du légendaire Esprit de la Montagne perdure et vit encore.

Le film est une sonde spectrale sous la surface du temps, qui s’est arrêté à cause de la pandémie de Covid-19. Sept minutes remplies d’images intenses de désir et de peur. « Depuis des mois, nous avons vécu une période de crépuscule dans laquelle l’incertitude est devenue une partie de notre vie. Les temps que nous vivons brident l’audace, c’est douloureux. La solitude prend le pouvoir sur notre époque, et ce ne sont pas nous, mais les lois de la peur, qui modifient l’histoire. »

Imaginez un hall de gare où vous attendez de longues heures. Imaginez que vous y auriez le droits de danser avec tous vos voisins inconnus…