GENTRIFICATION DE L'ÊTREau cinéma Trianon à Romainvillele 26 mars 2023 à 17h
Gentrification de l'être
Le 26 mars 2023 à 17h au cinéma Trianon à Romainville
Le Trianon
Place Carnot
93230 Romainville
Billetterie : WWW.CINEMATRIANON.FR
Gentrification de l’être est une proposition de Gitta Wigro et Virginie Combet / Ciné-Corps.
Avec dix films de danse et une performance en direct, elles vous proposent d’expérimenter le phénomène de transformation urbaine à l’échelle de la personne. A l’image du processus en cours dans la proche banlieue de Paris, vous pourrez découvrir comment les cinéastes et chorégraphes s’en emparent à l’échelle de l’intime.
f l o a t
Flotter
Etre à la surface de l’eau
Sans couler ni même nager
Pour flotter il faut rester calme
Flottant
Ne pas couler ou dériver
Wounded, not conquered
Une impressionnante performance sur l’image de soi qu’on donne à voir. Ce film challenge la vraie nature de l’authenticité, dans une époque où de plus en plus de monde se cache derrière des visions améliorées et altérées de soi, à la fois en ligne et dans la chair
Widow’s walk
Créée et performée par Jil Guyon, cette série de solos est évolutive et sans fin. Elle met en scène le personnage de Widow (la veuve), une femme non-officielle, archétypale, tour à tour Star de cinéma, Femme fatale, Survivante, Promeneuse solitaire, créant ainsi une arène symbolique pour la recherche administrative sur le naufrage féminin.
YOU
Ce film est un hommage au chorégraphe et réalisateur Nigel Charnock. Ses danseurs ont travaillé avec des éléments de ses chorégraphies et le texte d’une de ses performances retrouvé dans ses archives. Le film recrée une partie de son solo de 1991 Résurrection, une pièce burlesque qui révèle la complexité des relations humaines.
Don’t Look at the Finger
Don’t Look at the Finger est une exploration des films d’art martiaux hongkongais stylisés et conventionnels, et de la manière dont ils ont perméabilisé le cinéma mainstream, par l’influence des réalisateurs comme Quentin Tarantino et des films comme Matrix. C’est aussi l’étude de symboles, du langage de signes et des traditions culturelles historiques, devenues floues et enchevêtrées dans le paysage visuel d’aujourd’hui, hybride et éclectique. Don’t Look at the Finger présente une cérémonie de mariage où les personnages recherchent les connexions humaines entre rituel, combat et langage des signes. Englobant le Royaume-Uni, l’Amérique du Nord, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique de l’Ouest, la confluence des références culturelles spécifiques forme une relation fluide entre la fiction et la réalité. Les costumes, la chorégraphie, le langage signé et la musique ont été créés spécialement pour le film, et questionnent ainsi leur propre origine.
Desert Widow
Performance de Jil Guyon
Jil Guyon, performeuse américaine qui vit et travaille à New-York, considère l’art comme un poison qui, à dose homéopathique, peut guérir du mal. Son travail est multiformes, performances in situ, films, et nouveaux médias. Elle explore les régions sombres de la psyché féminine à la recherche de la beauté absolue et désarmée. En travaillant depuis son subconscient, elle exclut l’intention unique d’une œuvre en faveur d’une narration non linéaire qui combine de l’autobiographie avec des micromouvements très méticuleux. Au travers de cette descente dans l’inconnu, un chemin se dessine vers une expérience d’empathie entre le public et elle, autorisant chacun.e à y ajouter son histoire personnelle, ses préoccupations du moment et sa vision du futur.
Move Freely
Move freely est un film qui explore la danse comme forme de libre expression de la jeunesse rom de Belgrade en Serbie. Il se joue de l’architecture inhospitalière de leur quartier, et met en scène trois personnages principaux, aux mouvements libres et déterminés.
Bunny
Un skate park en béton sous un ciel gris.
Yacht Club Swing
Yacht Club Swing est une étude pédestre poétisée de la question de la gentrification des villes et de ce qui arrive à ceux qui étaient là avant.
From Fragments
From Fragments raconte l’histoire d’un couple âgé qui se bat contre l’emprise de la démence sénile lors du chant du signe de leur amour à la fin de leur vie.
Le film explore le fardeau de l’amour placé sur nous : faire des compromis, se sacrifier et surtout chérir. Une collaboration multidisciplinaire entre un musicien, deux danseurs et un cinéaste. Le film combine ces trois formes d’art pour se confronter à la réalité dévastatrice de la démence sénile.
In Pursuit of Joy: a Screendance BBQ
Ce film pré-pandémie s’est développé à travers la joie culturelle, universelle et individuelle de chaque performeur.se. Inspiré par les films faits à la maison auxquels il emprunte la cinématographie et le montage, il invite le spectateur à faire l’expérience du sentiment de joie incarné par la danse. Il en résulte la représentation d’une nouvelle harmonie entre des éléments survenus naturellement et des expressions performées de la joie.