Projections de courts-métrages Sortir du boissamedi 15 octobre à 20hau CCN
Projections de courts-métrages // Sortir du bois // samedi 15 octobre à 20h au CCN
Une projection où tout trouve sa place, identités, communautés, générations et esthétiques. Cette programmation contient des films queers, mais également les vidéodanses de la compagnie Humaine et du Barrowland Ballet, et le film documentaire de Dounia Sichov, portrait du DJ Vikken. Ces œuvres fonctionnent ensemble, dans l’époque que nous traversons qui explore la question du genre. Virginie Combet
Les films que nous avons choisis pour cette projection sont tous très différents et en même temps, ils soulèvent un thème identique, celui de la beauté des vrais sentiments, du corps, des relations, du courage. Elle est partout, dans les corps nus ou les vêtements des détenues, dans les chaussures de flamenco élégantes ou dans les simples costumes de bureau. Elle ne dépend pas des tabous et des règles généralement acceptées, elle se soucie fortement de qui aime qui, à l’écran, et dans la vie. L’essentiel est la tentative d’être honnête les uns avec les autres et avec soi-même. Il n’y a pas d’hommes et de femmes dans ces films, il n’y a pas de frontières et de barrières, c’est la beauté qui y règne. Nika Parkhomovskaia
Hallelujah
Hallelujah est un concept de cirque queer concernant la religion, et l’importance de choisir la bienveillance aux vues de nos différences ou croyances. La religion est un sujet sensible pour beaucoup dans la communauté LGBTQ, ce film offre une réflexion sur la lutte, et le rejet que souvent nous ressentons.
We Men
Le film est issu d’une performance courte qui se propose d’explorer les crises intérieures des hommes face à l’acceptation de leur part féminine.
Sur ma peau
Sur ma peau est le projet d’un film de danse et de photographies réalisées en milieu carcéral. Il s’inscrit dans un parcours élaboré autour d’ateliers chorégraphiques et d’arts plastiques menés en prison avec des détenues de la Maison d’Arrêt de Nice. Éric Oberdorff a souhaité accompagner les détenues dans un travail de recherche artistique et d’inventaire sur leurs corps, mettant en scène les mouvements inventés tout au long des ateliers, s’intéressant à leurs cicatrices et leurs tatouages comme éléments singuliers porteurs d’identité et de mémoire des parcours individuels.
Vikken
Vikken est transgenre. Il s’apprête à prendre des hormones pour la première fois. Il enregistre sa voix qui va disparaître, et convoque les figures du passé du monde entier pour un dialogue intime avec lui-même.
NILYNDA
Andy Lin en inversé, le film s’empare de la question du genre. En tant qu’humains, nous sommes sans cesse confrontés à la catégorisation stéréotypée. L’identité est une question multifactorielle. Le film met en scène la beauté et la force d’un jeune homme qui tente de trouver sa place dans un monde de 7 milliards d’humains.
Flamenco Queer
Après des décennies à dissimuler ses élans féminins, un danseur connu fait son coming out et challenge ainsi les conventions. Il poursuit sa passion pour le flamenco, vêtue en femme, dans une société conservatrice aux traditions culturelles rigides. Le film est l’histoire de Manuel Liñán, un artiste espagnol qui a créé une performance cathartique avec six autres hommes pour, sans retenue, partager leurs tendances au travestissement, un secret bien gardé depuis plus de trente ans.
Wolf
Wolf a été tourné dans le superbe paysage automnal écossais avec un casting qui couvre trois générations. Au cœur de l’histoire, le jeu entre être guidé vers le bon chemin dans la vie par les générations plus âgées, et le besoin de créer le sien. Non pas pour dégrader la vertu du conseil donné par les autres, mais pour reconnaître que fondamentalement, nous devons faire nos propres choix. En utilisant l’imagerie bien connue du conte de fées et les bonnes mœurs du folklore, le film donne de l’espace aux interactions et connexions entre les communautés intergénérationnelles et les familles.
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