Un Ciné-Corps d’été à la Clef RevivalMercredi 28 juillet à 20h
Un Ciné-Corps d’été à la Clef Revival
Ciné-Corps est un festival de films sur la danse et le corps.
Cette séance est programmée en partenariat avec le festival Quartiers Danses de Montréal, avec cinq films issus de leur programmation, dont une coproduction.
Un remerciement spécial à Kelly Hargraves Dance Camera West pour le film A town with a Blue Hill.
Un Ciné-Corps d’été en présence de Virginie Kahn et Mathieu Ben Hassen pour La louve et de Ludivine Large-Bessette pour Regained Bathers.
La Clef Revival
Ouverture des portes à 19h30, séance à 20h
Entrée à prix libre.
Résonance : Prélude pour corps et souffle
La musique d’une viole de gambe joue comme un archet sur deux corps, les faisant vibrer et tissant le fil invisible de leur intimité.
Première française
Comptines
Le printemps a sonné depuis quelque temps. Dans les rues de Montréal, les petites filles en célèbrent la venue à leur façon. Elles sortent «bolos», cordes à danser, élastiques, ballons et s’ébattent joyeusement au son de ces comptines dont seules elles sont capables : fraîcheur, spontanéité, naïveté, joies et peines, tout est dans ces petites chansons.
Scintilla
Quel petit aperçu de bonté faut-il pour avancer vers le but? Scintilla explore le simple espoir de la fraternité dans une saison d’isolement.
Première française
Move freely
Move freely est un film qui explore la danse comme forme de libre expression de la jeunesse Rom de Belgrade en Serbie. Il se joue de l’architecture inhospitalière de leur quartier, et met en scène trois personnages principaux, aux mouvements libres et déterminés.
Première française
Regained Bathers
Au travers du thème de la baigneuse, ce projet se joue de la représentation traditionnelle du nu féminin, en s’inspirant librement du tableau de Vallotton «Trois femmes et une petite fille jouant dans l’eau». Par un travail collaboratif avec les interprètes, c’est une réappropriation du corps qui s’opère, les modèles devenant pleinement actives et décisionnaires quant à ce ce qu’elles choisissent de donner ou non à l’artiste et au spectateur. Dans une ambiance autant balnéaire que crépusculaire, c’est le portrait de quatre femmes à découvrir.
La Louve
La louve est le deuxième court-métrage de la collection Jardins d’illusion développée en collaboration avec des chorégraphes issus de l’incubateur de la Fabrique de la danse.
Librement adapté de la chorégraphie originale crée par Marion Parrinello Silence insensé, ce projet utilise des techniques avancées de vfx (reconstitutions de décors en post-production, compositing 3D), à même de construire l’univers merveilleux inspiré par le thème du spectacle : la rencontre entre deux corps, une danseuse et un violoncelle.
Navigation
Situé dans la spectaculaire région de Burren, sur la côte ouest de l’Irlande, Navigation utilise la terre elle-même pour explorer la façon dont nous naviguons en terrain inconnu. La survie et la persévérance émergent dans une interprétation de l’expérience de la migration. Les rythmes, le mouvement, le chant et le paysage définissent et incarnent cette exploration, avec les performances de 10 danseurs, chanteurs et un chœur de 40 participants. Ce film est un épisode de la série Migration Dance films.
A Town with a Blue Hill / Poong Jung.Gak
Pung Jeong. Gak est une série de films de danse site-specific qui ravive l’espace urbain, créée par la chorégraphe contemporaine coréenne Joowon Song. Elle est réalisée avec les participants du 11 dance project, composé de danseurs amateurs et professionnels. Ce film se déroule dans le paysage du quartier de Cheongpa-dong ou Blue Hill. Situé sur une colline où l’on peut avoir une vue entière sur la gare de Séoul, point de départ et d’arrivée de la ville. Le voisinage porte les traces des villages significatifs de la période coloniale japonaise, on y trouve aussi l’arbre capillaire de 600 ans et l’escalier des 42 marches construit pendant la guerre de Corée, chacun témoignant d’une période de l’histoire. On y trouve aussi des immeubles résidentiels dans des styles architecturaux variés, des Hanok maisons traditionnelles coréennes, des immeubles à l’occidentale pour les familles aisées, des immeubles multi-ménages, des petits appartements, et des industries de textile et leurs résidences. Ce film tente de raconter et d’archiver le aujourd’hui de Cheongpa-dong, dans les postures et gestes du corps.
Première française